Pendant longtemps, il y a eu un débat pour savoir si les cratèresLes cratères sont des trous à la surface d'une planète ou d'un satellite. Ils sont souvent la conséquence de la chute d'une météorite. lunaires étaient d’origine volcanique ou le résultat d’impacts de météoritesPetits morceaux d'astéroïdes tombés du ciel et retrouvés au sol sous forme de cailloux métalliques (ou pierreux). et d’astéroïdes. L’ère des missions spatiales a permis de trancher en montrant que la majorité des cratèresLes cratères sont des trous à la surface d'une planète ou d'un satellite. Ils sont souvent la conséquence de la chute d'une météorite. lunaires étaient bel et bien des cratèresLes cratères sont des trous à la surface d'une planète ou d'un satellite. Ils sont souvent la conséquence de la chute d'une météorite. d’impacts. Mais certaines des caractéristiques de la surface de la Lune font effectivement intervenir des processus volcaniques.
Ainsi, la mission Apollo 17 a permis de ramener sur Terre des échantillons de sols lunaires provenant. Les plus connus sont ceux du cratèreLes cratères sont des trous à la surface d'une planète ou d'un satellite. Ils sont souvent la conséquence de la chute d'une météorite. Shorty avec le fameux « sol orange ». Les analyses ont montré la présence de gouttelettes de verre volcanique riche en titane provenant de véritables fontaines de lave s’étant produites il y a plus de 3,5 milliards d’années. Les scientifiques pensent que ces laves sont issues d’un magma dont l’origine se trouve à plus de 400 km de profondeur. C’est donc l’une des sources d’information dont nous disposons sur le manteau de la Lune.
Or, si l’on combine les données sismologiques et les données minéralogiques sur l’intérieur de la Lune, on est conduit à une énigme. En effet, il semble qu’au moins 30 % du manteau lunaire, plus précisément la partie profonde juste au-dessus du noyau, soit partiellement fondue. Comment se fait-il que l’on n’observe pas d’éruptions volcaniques récentes, même vieilles de quelques millions d’années, suite à des remontées de magma comme c’est le cas sur Terre ?
Les informations disponibles dans les faisceaux de rayons X passant à travers ces échantillons ont finalement été utilisées en complément de celles fournies par des méthodes dites de dynamique moléculaire, qui permettent de simuler sur ordinateur et à peu de frais le comportement des solides et des liquides dans des conditions de pressions et de températures extrêmes, pour en déduire la densité des roches partout dans le manteau lunaire.
D’après les chercheurs, il semble désormais probable que le manteau profond, même s'il est partiellement fondu, soit trop dense en raison de son enrichissement en titane, pour que des panaches de matière fondue remontent en surface sous l’effet de la pression d’Archimède. Toutefois, la Lune n’ayant pas encore achevé son refroidissement, il devrait arriver un point dans son histoire où les conditions physicochimiques dans le manteau devraient être telles que du magma pourrait remonter en surface.
le 22/02/2012 à 18h08min par Benjamin Gouley